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Béziers Explosion Usine
29 juin 2005

Nier en bloc

Je viens d'appeler le responsable d'astreinte. Il me dit qu'à cent mêtres de l'usine aucun gaz toxiques n'ont été relevés par les pompiers, que les eaux de l'incendie sont contenues et qu'elles vont partir en traitement.
Il me dit qu'il dort à 100 m de l'usine et qu'il laisse la fenêtre ouverte alors que l'atmosphère puait le souffre hier soir.
Ils ont reçu des ordres pour nier toute dangereusité, c'est évident.

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Commentaires
J
Dans les choses que je sais:<br /> <br /> Dans le premier reportage de France 3 Hérault, on a vu des pompiers intervenir à visage découvert comme s’il s’agissait d’un feu de garrigue.<br /> Les pompiers locaux ont sans protection chimique, quelle inconscience!!!
R
Adresse du wiki:<br /> <br /> http://www.portiragnes.free.fr/wiki/wakka.php?wiki=AccueiL
R
Editorial de Philippe Keller<br /> <br /> "Démission !<br /> <br /> L'usine chimique SBM Formulation de Béziers fabrique et entrepose des produits chimiques hautement toxiques : insecticides, fongicides, etc. Certains de ces produits sont classés dans les plus dangereuses des catégories aux effets concérogènes reconnus, provoquant stérilité, malformation des nourrissons, etc. Lundi 27 juin à 3h., l'usine prend feu et avec elle 2 000 tonnes de produits toxiques. Le nuage va envahir le ciel du sud de Béziers puis voyager par vent d'Est vers le Minervois, le Carcassès, la Lauragais et jusqu'au pays toulousain, avant d'entamer son tour du monde. Le lundi matin dans le Minervois, à 50 km à vol d'oiseau, de fortes irritations des yeux seront ressenties par les enfants et les adultes ainsi que de fortes gênes respiratoires. Des produits insecticides neuro-toxiques seront formellement reconnus par des viticulteurs dont l'odorat est habitué de ces produits. Si la France était un pays géré correctement, les services publics auraient dans un premier temps :<br /> 1 - Lancé un plan d'information de grande envergure par tous moyens disponibles, radios, micros des villages, voitures équipées de parlophones, internet, journaux, télé, etc.<br /> 2 - Ordonné l'évacuation rapide des quartiers sud de Béziers puis de la ville et des villes et villages immédiatement sous le vent.<br /> 3 - Arrété les responsables de l'entreprise<br /> 4 - Ordonné la mise en arrêt de toutes les entreprises du groupe à travers le pays (leurs anciens propriétaires s'appelaient Union Carbide, les mêmes qu'à Bhopal (Inde).<br /> 5 - Procédé à des analyses immédiates de toutes les productions agro-<br /> alimentaires et des sources d'eau sous le vent de l'usine, du biterrois au pays toulousain (au moins).<br /> <br /> Au lieu de cela :<br /> 1 - l'information fut presque nulle<br /> 2 - Les responsables des services publics (préfecture, Drire, pompiers, mairie de Béziers...) ont déclaré l'absence de tout danger<br /> 3 - Le responsable de l'entreprise est rentré chez lui.<br /> 4 - les autres usines du groupe fonctionnent normalement<br /> 5 - Les produits sont partis dans la nature, personne ne se soucie où ils sont et ce qu'ils deviennent.<br /> <br /> Conclusion : certaines personnes en place dans les services publics et payées par l'argent public (le nôtre) pour nous protéger ne font pas leur travail. Donc elles doivent être licenciées pour faute lourde ou mutées à des postes où elles ne peuvent pas nuire à la santé et à la sécurité des citoyens du pays.<br /> On a trop entendu de mensonges des services publics avec Tchernobyl.<br /> Assez ! Démission !<br /> Philippe Keller"<br /> <br /> Les témoignages sont nombreux et La Semaine du Minervois a lancé un "Appel à témoignage" permettant de caractériser un fait que semble ignorer les diverses autorités locales (Mairie, préfecture, direction régionale de l'industrie, la recherche et l'environnement). A ce jour, la liste des produits entreposés dans cette usine classée SEVESO II n'est toujours pas rendue publique laissant planer la suspicion sur un état de pollution chimique dont on peut craindre la gravité du caractère.<br /> <br /> Source : "La Semaine du Minervois"
C
Bonjour,<br /> <br /> Nous avions realise un edito sur la catastrophe survenue a Beziers le 26 juin dernier.<br /> http://toulouse.indymedia.org<br /> <br /> Nous realisons aussi une emission de radio le mardi sur canal sud de 12h 30 à 14h, si vous desirez venir temoigner pour le mardi 9 aout, vous pouvez me contacter a mon adresse internet.
S
La nouvelle de l'incendie a été postée sur indymedia-grenoble, et a suscité divers commentaires. Voir http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id=1087<br /> <br /> L'un de ces commentaires relativise les choses et défend SBM parce "qu'elle fait travailler plus de 200 personnes".<br /> <br /> Le commentaire suivant, qui conteste notamment ce dernier argument, commence par évoquer un article paru dans le Monde :<br /> <br /> "Un mois après l'accident, le Monde, dans son édition du 26 juillet, lui dédie un article ("L'incendie d'un entrepôt de pesticides inquiète les riverains", signé Hervé Kempf). En voici quelques petits extraits.<br /> <br /> "Dans Midi libre du 28 juin, Philippe Ramon, directeur de cabinet du préfet, expliquait : "L'incident qui vient de se produire est plus grave que le scénario le plus défavorable envisagé dans l'étude de danger -que venait de rendre SBM Formulation aux autorités-." "Les gens ont le sentiment de ne pas avoir été assez informés en temps et en qualité , concède le sous-préfet de l'Hérault, Bernard Huchet. Ils ont raison. Mais l'accident n'a fait aucune victime ni intoxiqué : les services de santé sont formels." Le service de santé communal a cependant enregistré 140 déclarations d'irritation, de bronchite ou de conjonctivite liées à l'incendie.<br /> <br /> Volonté de ne pas inquiéter la population en début de période estivale ? Souci de faciliter la reprise du travail dans une usine qui emploie 75 personnes ? En tout cas, les autorités ont attendu le 15 juillet pour communiquer aux riverains la liste des produits présents sur le site (aldéhyde, carbamate, fiprole, thiazole, etc.). D'après le Bulletin épidémiologique biterrois du 6 juillet, qui n'a pas obtenu ces informations plus tôt, la fumée contenait, outre du disulfure de carbone (irritant mais relativement bénin), de l'acide cyanhydrique, de l'acide chlorhydrique et de l'acide bromique, beaucoup plus toxiques. Par ailleurs, selon nos informations, l'usine fabriquait, pour l'exportation, un produit interdit en France depuis 1998, le Pelt 44.<br /> <br /> (...)<br /> <br /> Les accidents dans les usines de pesticides ne sont pas rares : le 10 décembre 2004, des produits chimiques de l'usine Soft s'étaient déversés à Port-la-Nouvelle (Aude) ; le 6 février, un incendie s'était produit dans l'entreprise Chimac-Agriphar, en Belgique ; enfin, le 11 avril, des flammes avaient déjà dû être éteintes dans l'usine SBM de Béziers."<br /> http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-675457,0.html<br /> <br /> Et pour répondre au commentaire Anonyme du 25 juillet, l'emploi n'est certainement pas une raison valable pour faire proliférer des industries dangereuses ! Lire à ce sujet le texte "Grenoble, nouvelles technologies : le chantage à l'emploi", http://pmo.erreur404.org/Chantage.htm<br /> <br /> Jean-Pierre"
Béziers Explosion Usine
  • Les gaz toxiques qui s'échappent de l'usine du site de Béziers SBM Formulation sont couverts par l'odeur de souffre Les autorités nous disent qu'il n'y a aucun danger mais a pourtant enjoint les biterrois de rester chez eux. Peux t o,n les croire d'autant
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